Landry Chauvin savourait certes cette victoire, mais son naturel réfléchi l’empêchait de croire que c’est arrivé : “Quand on a la chance de marquer après quelques secondes de jeu, c’est un élément déterminant, surtout à l’extérieur. Quand ils ont égalisé, je n’ai pas vraiment douté. Il n’est en effet pas illogique d’être à égalité avec le Racing sur son terrain. Nous avons marqué le deuxième but à un moment important. En seconde période, nous avons souffert pendant 25 minutes au cours desquelles les hommes de Jean-Marc Furlan auraient mérité d’égaliser. Les Strasbourgeois ont montré qu’ils étaient un des gros clients de L2. Nous avons plié mais pas rompu et Lossémy en contre a été planter un but qui nous a définitivement libérés. Nous avons su faire preuve de qualités et de valeurs qu’on n’avait pas en début de saison. Notre but reste toujours d’atteindre 42 points, nous en avons 3 en plus ce soir. Par contre, notre average est toujours négatif. C’est un point que nous allons tenter de corriger“.
De son côté, Yohan Eudeline savourait sa période faste qui n’en finit plus de durer : “Je dédie ce but à mon fils ! Je me sens vraiment bien dans cette équipe : il y a quelques mois, je n’aurais sans doute pas tenté ma chance. On a fait un grand pas vers le maintien ce soir, mais on ne va pas s’enflammer. Il faut rester humbles. On va essayer de ne pas terminer ce championnat en roue libre. Ca ne m’intéresse pas de jouer des rencontres ennuyantes où l’on se contente de grignoter un point de temps en temps. Contre Montpellier, on verra un peu plus si on est capables de rivaliser avec le haut du classement“.